BEAUNE
Beaune - Un moment d'émotion à l'Hôtel Dieu : remise des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Sœur Louise Duchini
Publié le 10 Mars 2024 à 10h00

Vendredi dernier, l'Hôtel Dieu de Beaune a été le théâtre d'un moment d'exception lors de la remise des insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur à Sœur Louise Duchini, en présence du Général Jean-René Bachelet, de l'archevêque Monseigneur Antoine Hérouard, du directeur des Hospices Civils de Beaune, Guillaume Koch, du maire Alain Suguenot et de nombreux invités. En tant que Supérieure Générale de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marthe de Beaune et Supérieure de la Fédération des Sœurs hospitalières issues de Beaune, Sœur Louise Duchini a dédié plus de 40 ans de sa vie au service des Hospices de Beaune, incarnant ainsi l'esprit humaniste de Nicolas Rolin et de Guigone de Salins. Son dévouement sans faille et sa compassion infinie ont profondément marqué d'innombrables vies, témoignant de son héritage inestimable au sein de la communauté.
Sœur Louise Duchini, à 80 ans, est l'une des quatre dernières survivantes de sa congrégation. Elle est honorée pour ses 58 ans de dévouement en tant qu'infirmière, dont près de quatre décennies passées aux Hospices Civils de Beaune. Arrivée en 1968 à l'Hôtel-Dieu de Beaune, elle y a consacré 38 ans de sa vie, au service des malades. En 2006, elle quitte cet établissement pour prendre soin de ses consœurs hospitalières.
La communauté des Sœurs Hospitalières de l'Hôtel-Dieu perpétue une tradition séculaire ancrée depuis près de 600 ans à Beaune. Ces femmes ont choisi une vie vouée aux soins des malades au sein d’« un palais pour les pôvres », vision initiée en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, et son épouse Guigone de Salins, lors de la fondation de l'Hôtel-Dieu. Ces jeunes femmes, issues d'un milieu aisé, ont opté pour une vie de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, symbolisée par le port du tablier de service. Depuis 1968, aucune nouvelle sœur n'a rejoint la communauté.



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