BEAUNE
Beaune – La Ville part à la chasse aux moustiques tigres
Par Jeannette Monarchi
Publié le 18 Avril 2024 à 08h08
Dans les différents bâtiments communaux, parcs et jardins, cimetières et jardins partagés, la chasse est ouverte. Rien n’échappe à la vigilance des agents municipaux, traquant la moindre flaque d’eau stagnante susceptible de devenir un gîte pour les larves de moustiques tigres.
Des grilles aux regards en passant par les avaloirs, aucun détail n'est négligé, que ce soit dans les bâtiments ou espaces publics. Une équipe d'une vingtaine d'agents municipaux de la Ville de Beaune, fraîchement formés pendant trois jours, inspecte méthodiquement chaque recoin. L'objectif : prévenir le risque de nidification et de prolifération avant l'éclosion des larves, dans le cadre d'une mobilisation proactive de la Ville.

Inspection minutieuse pour un environnement sain
Chaque recoin est minutieusement inspecté, des poteaux de délimitation aux soucoupes de plantes, en passant par les toitures et les chéneaux. Sous l'égide du Pays Beaunois, une formation de trois jours orchestrée par Stéphanie Bersihand de l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Rhône-Alpes, basée à Chindrieux en Savoie et qui mène des actions de prévention financées par l’ARS pour les communes qui le souhaitent, a rassemblé les agents de différents services municipaux de la Ville de Beaune. Ces derniers, provenant des services techniques, des parcs et jardins, du camping, du cimetière et de la police municipale, ont d'abord acquis une solide base théorique sur le moustique tigre, de sa biologie à sa propension à nidifier, ainsi que sur les techniques de détection des zones à risque de gîtes larvaires. Ensuite, pendant deux jours, les agents ont mis en pratique leurs connaissances en explorant non seulement les bâtiments communaux, les parcs et jardins, les cimetières, ainsi que le camping mais aussi les jardins partagés, le lac et la Cité des Climats.

Virginie Leviel, adjointe chargée de la population et de la citoyenneté, souligne l'importance d'intervenir pendant la phase larvaire du moustique tigre, car une fois adultes, tout traitement est interdit en raison de la présence d'eau à proximité dans la ville. L'objectif est de diagnostiquer les sites sensibles sur les bâtiments communaux et les espaces publics, avant de proposer un plan d'action priorisé pour limiter la prolifération des moustiques tigres. Cela inclut des mesures simples telles que vider ou abriter les récipients d'eau stagnante, ainsi que des interventions plus complexes comme le remplacement de gouttières et de toitures.
La prolifération du moustique tigre concerne 70 départements en France, engendrant de nombreuses nuisances et représentant un risque de transmission de maladies telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. « À Beaune, de nombreux habitants se plaignent chaque été de la forte présence de moustiques tigres, affectant tous les quartiers urbains, notamment les Échaliers, relate Virginie Leviel. La ville envisage un plan d'action pour contrer ce phénomène, incluant la possibilité de changer les espèces de plantes dans les massifs de la ville pour réduire les besoins en eau et ainsi limiter les sites propices à la nidification des moustiques. »
Action citoyenne contre la prolifération
Virginie Leviel résume : « La Ville fait sa part du travail, il n’y a pas de traitement efficace sans que tout le monde y mette du sien, on ne l’éradiquera jamais, le tout est de limiter sa prolifération pour avoir moins de nuisances, c’est le problème de chacun ». Au-delà des actions municipales, la mobilisation citoyenne est essentielle. Chacun est encouragé à adopter des gestes simples et quotidiens pour éviter la stagnation de l'eau où les moustiques tigres se reproduisent. Vider les récipients d'eau stagnante, couvrir les récupérateurs d'eau et entretenir les rigoles et chéneaux sont autant de gestes simples qui contribuent à limiter la prolifération des moustiques tigres.
Jeannette Monarchi

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