CÔTE D'OR

Quand énergie rime aussi avec solidarité

Quand énergie rime aussi avec solidarité

Face à la précarité énergétique en France et au manque d’équipements dans les pays en voie de développement, EDF s’applique à apporter sa pierre à l’édifice en accompagnant les plus modestes et en nouant des partenariats qui aboutissent à des actions concrètes.

Quand 8 % du budget du ménage sont alloués à l’énergie ; électricité, chauffage mais aussi essence pour la voiture ; le foyer rentre dans les critères de la précarité énergétique. En Bourgogne-Franche-Comté, 295 000 ménages correspondent à ce critère. « Le visage de la précarité évolue avec de plus en plus de CSP+ qui ont des situations que l’on ne percevrait pas comme modestes », souligne Nabil Maach, correspondant solidarité EDF en région. Selon EDF, ces foyers paient en moyenne leur facture 2 400 euros quand les ménages ayant opté pour le gaz ou l’électricité avoisinent 1 300 euros. « La Bourgogne-Franche-Comté est l’un des territoires les plus touchés par la précarité énergétique à cause de ses logements plus anciens que la moyenne française notamment. »
Pour inverser la tendance, EDF s’emploie à faire de la prévention pour aider ses clients à mieux consommer mais aussi à accompagner la rénovation afin d’aider ses clients à sortir des énergies fossiles et des passoires thermiques grâce à l’intervention d’experts du sujet. La politique volontariste d’EDF passe aussi par un fonds de solidarité logement doté de 500 000 euros en région pour aider les plus démunis. « Depuis 2022, nous ne coupons pas l’électricité, préférant simplement baisser la puissance car on a tous besoin d’électricité », insiste Carmen Munoz-Dormoy, directrice régionale d’EDF en Bourgogne-Franche-Comté.

EDF agit aussi en dehors de la région
EDF Bourgogne-Franche-Comté intervient également indirectement à l’étranger en apportant son soutien aux Électriciens sans frontières depuis 20 ans. L’association s’est donnée la mission d’installer l’électricité là où elle n’est pas, essentiellement par l’intermédiaire d’une énergie solaire en Afrique subsaharienne. « Mettre l’électricité dans un dispensaire permet de conserver des vaccins, de faciliter les accouchements, mais dans un village c’est aussi indispensable pour une école ou pour électrifier un puits, enlevant la corvée qu’impose l’eau aux femmes qui peuvent faire autre chose ou aux enfants qui peuvent aller à l’école. Nous pouvons aussi œuvrer à installer des lampadaires solaires pour renforcer la sécurité », détaille Pascal Pronot, membre de l’association. Les Électriciens sans frontières interviennent pour répondre à une demande de la population et œuvrent toujours dans l’intérêt collectif. Sur place, les habitants s’impliquent dans le projet tandis que les membres de l’association les forment au risque électrique mais aussi au dépannage.
Pour aider à mener cette mission à bien, la délégation régionale d’EDF met à disposition du matériel inutilisé et assure la promotion de l’action de l’association auprès de ses collaborateurs. « Les salariés qui partent en mission avec l’association profitent d’une partie de la durée de la mission prise en charge par EDF », complète Carmen Munoz-Dormoy. Agir ne se limite pas à faire un chèque.

Nadège Hubert