Elle n’a que 15 ans, Amalia, passionnée de littérature et de poésies, remporte le 1er prix sur l’académie de Dijon avec son poème « Injustice »

Elle n’a que 15 ans, Amalia, passionnée de littérature et de poésies, remporte le 1er prix sur l’académie de Dijon avec son poème « Injustice »

« Injustice », le cri de douleur d’une jeune fille « …on fait appel à la justice mais elle préfère condamner les dealers et pas les violeurs… »

L’écriture de petites histoires mais surtout de poèmes, dans son carnet intime, pour Amalia c’est l’échappatoire lorsqu’elle va mal, elle n’a alors que 9 ou 10 ans. Elle exulte tout ce qu’elle ressent, ce qui la ronge en couchant sur le papier des vers, de la prose, des rimes en strophes ou autres racontant sa vie, ses sentiments, son vécu même si elle est encore très jeune.

Elle fait du théâtre au conservatoire de Chalon, de la danse, grande lectrice, en CM2 Amalia avait déjà lu le Journal d’Anne Franck, n’était-ce pas prémonitoire sur ses textes qui parlent de la dure réalité des choses, ces choses que l’on n’ose pas évoquer, dont on culpabilise parfois et souvent d’ailleurs.

Ses premiers poèmes ont des titres très évocateurs et traduisent un certain malaise et un repli sur soi- même « Larmes » et « L’addiction ».

Dans le cadre scolaire, Amalia écrit 4/5 poèmes suite à la demande du professeur de lettres. « Injustice », Amalia l’a écrit et le professeur du collège Louis Pasteur (Saint-Rémy) lui a demandé de le lire devant toute la classe qui est restée sans voix, à écouter, entendre non seulement des mots mais un véritable récit profond en vérités.

Très apprécié par la classe, le poème sera présenté au concours académique de la poésie où le jury octroie le 1er prix à la jeune collégienne.

Amalia : « Il faut s’exprimer d’une façon ou d’une autre. Il y a beaucoup de sujets importants à faire passer même si on ne s’exprime pas oralement, il y a d’autres moyens de le faire, l’écriture par exemple… »

Amalia va entrer au Lycée en septembre, en attendant la remise officielle de son prix en novembre à Mâcon, elle va certainement se remettre à écrire mais sur des sujets moins graves, un peu plus joyeux.

C.Cléaux