BEAUNE

Retour en images - Beaune a célébré le 14-Juillet comme un appel à la vigilance et à la fraternité

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En présence d’un public nombreux et des autorités, la ville de Beaune a célébré ce lundi la Fête nationale avec une cérémonie sobre et vibrante. Le maire, Alain Suguenot, a rappelé l’importance de transmettre l’héritage républicain et de faire vivre ses valeurs dans un monde incertain.

Dès 11 h, les officiels, accompagnés des porte-drapeaux, des anciens combattants et des représentants des forces de sécurité et de secours, se sont rassemblés devant l’Hôtel de Ville. À 11 h 15, le cortège s’est élancé en musique vers la place Monge, mené par l’Orchestre d’Harmonie de Beaune, pour la traditionnelle revue des troupes, avant de revenir place de la Mairie.
La cérémonie était présidée par Benoît Byrski, sous-préfet de l’arrondissement de Beaune, et Alain Suguenot, maire de la ville, sous la conduite de Philippe Lucas, président du Comité d’Entente des associations patriotiques.
 
Un défilé haut en couleurs
La parade, saluée par les habitants venus en nombre, rassemblait un large éventail de forces et d’associations : les porte-drapeaux et anciens combattants, la Gendarmerie départementale et mobile, le 511ᵉ Régiment du Train d’Auxonne, la Police nationale, les jeunes et anciens de la Préparation Militaire Marine de Beaune, le corps des sapeurs-pompiers et les jeunes sapeurs-pompiers, ainsi que la Croix-Rouge et la Protection civile.
La revue des troupes a été assurée avant le salut aux porte-drapeaux et l’interprétation de l’hymne national.
Philippe Lucas, maître de cérémonie, a rappelé les origines complexes de la Fête nationale : « De la Fête de la Fédération à la Saint-Napoléon, du retour des Bourbons à la République, le 14-Juillet a traversé les régimes et les époques. Depuis 1880, il incarne la mémoire de la Bastille, la fin de l’esclavage, et la fête de toutes les nations — un jour de liesse qui porte aussi en lui le souvenir des drames ».
 
Un discours appelant à la vigilance républicaine
Dans son discours, Alain Suguenot a rappelé le sens profond du 14-Juillet, au-delà des « fanfares, des feux d’artifice et des institutions ». Interrogeant le public sur la vivacité des idéaux républicains dans un monde troublé, il a insisté sur la nécessité d’entretenir « le feu sacré » de la liberté, de l’égalité et surtout de la fraternité, qu’il qualifie de « grande absente des algorithmes et des réseaux sociaux ».
Le maire a salué la fraternité vécue au quotidien, « dans le tissu associatif, dans les écoles, dans les gestes ordinaires d’extraordinaires citoyens ». Il a également souligné que « la République n’est pas un acquis mais un combat pacifique, une vigilance tranquille, une responsabilité partagée ».


Encourageant chacun à transmettre cet héritage aux générations futures, il a conclu en citant Camus : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande encore : empêcher que le monde ne se défasse ».
La cérémonie s’est achevée sous les applaudissements, avec un hommage vibrant à la République et à ceux qui, hier et aujourd’hui, œuvrent pour que ses valeurs continuent d’éclairer l’avenir.

Jeannette Monarchi