BEAUNE

Action Beaune Ukraine en mouvement

Action Beaune Ukraine en mouvement

Ivan Chumychkin et Elena Carlier sont à la tête d’Action Beaune Ukraine qui collecte les dons et organise les expéditions. Histoire d’une association au grand cœur…

 Vous vous présentez ?

Ivan : Je suis arrivé en France en 2017 en tant qu’étudiant Erasmus, j’ai fait des études à Lille. Le 15 mars 2020, je suis arrivé à Beaune et le lendemain, le confinement commençait. Dès que la guerre a été annoncée, j’ai commencé tout seul à lancer un appel sur les réseaux sociaux pour une collecte humanitaire à l’hôtel Campanile où je travaille. Les premières 48h, il y a eu un afflux massif de dons. Je ne m’étais pas attendu à tant de solidarité. Puis la mairie m’a prêté un local où les gens ont commencé à apporter leurs dons.

 Et l’association ?

Ivan : Là-bas j’ai rencontré Elena Carlier qui venait comme volontaire. Mon but était de regrouper les Ukrainiens de la région, je voulais créer une association mais il me fallait de l’aide. Selon les lois en France, je ne pouvais pas être seul car il faut au moins deux personnes. Elena est cette deuxième personne. Elle m’aide beaucoup car elle connaît les gens, elle gère tout l’administratif et la communication sur les réseaux sociaux. L’association a été créée le 8 avril. La préfecture a été très rapide.

 Ce que vous faites ?

Ivan : Nous organisons les collectes, c’est notre plus importante préoccupation. Nous avons besoin de tout car sur place, il manque de tout. Puis, nous organisons les expéditions. Les dons des particuliers qui étaient massifs au début, maintenant s’épuisent. Les grandes entreprises prennent le relai, mais les besoins sont énormes.

 De quoi avez-vous besoin maintenant ?

Ivan : Nous continuons les collectes. Il faut savoir que même 10, 5 ou 2 euros comptent. Nous misons sur toutes les bonnes volontés, notamment pour créer notre site internet car ce serait bien de montrer ce que nous faisons. Nous nous proposons également d’aider d’autres associations pour l’Ukraine qui aurait des difficultés. Nous pouvons fédérer les dons comme nos compétences. Nous n’avons pas un an d’existence, aussi toute démarche ou obtention de subvention est compliquée… Le temps presse pourtant…