CÔTE D'OR

Législatives sur la 5e circonscription - « Je perds de 42 voix, ce n’est rien, mais ça change tout pour la physionomie de la Côte-d’Or » réagit Didier Paris, député sortant battu avec 49,96 %

Législatives sur la 5e circonscription - « Je perds de 42 voix, ce n’est rien, mais ça change tout pour la physionomie de la Côte-d’Or » réagit Didier Paris, député sortant battu avec 49,96 %

Didier Paris, député sortant de la 5e circonscription de la Côte-d'Or, a exprimé sa profonde tristesse suite à sa défaite face à René Lioret du Rassemblement National, qui l'a emporté avec seulement 42 voix d'avance.

La tristesse domine les sentiments de Didier Paris, non pas pour lui-même ou sa carrière, mais pour ses équipes et surtout pour la 5e circonscription et la Côte-d’Or. Désormais, elle sera représentée par René Lioret (RN), élu avec seulement 42 voix d’avance.
 
Un remerciement à ses équipes et aux électeurs
« Je souhaite tout d’abord remercier tous les gens qui ont effectué un énorme travail dans une campagne courte et surtout dans l’entre deux tours où il fallait rattraper 14 points. Toute mon équipe s’est mobilisée pour faire un travail remarquable sur le terrain. Malgré tout, je perds de 42 voix, ce n’est rien, mais ça change tout pour la physionomie de la Côte-d’Or et la manière dont elle sera gérée au niveau national par un René Lioret qui n’a jamais eu une seule idée pour la Côte-d’Or. C’est triste pour le monde économique – notamment viticole -et associatif, les Côte-d’Oriens, la circonscription qui n’aura aucun projet porté à Paris. »
 
Gratitude envers Jérôme Flache et ses électeurs
Didier Paris a également exprimé sa gratitude envers Jérôme Flache et les électeurs qui ont voté pour lui : « Je pense à ceux qui ont des idées diamétralement opposées aux miennes qui ont dû voter pour moi et le report de voix a été excellent, je les en remercie ».
 
Critique des Républicains locaux
Il n'a pas caché son ressentiment vis-à-vis des représentants locaux des Républicains, affirmant que leur manque de soutien clair a pu faire la différence : « Alain Suguenot est resté dans sa ligne d’extrême droite qu’il avait déjà entamée aux régionales en s’alliant avec Debout la France. Denis Thomas et Pierre Bolze n’ont pas pris leurs responsabilités en indiquant aux Républicains une ligne directrice claire. Il aurait suffi d’une expression, même faible, pour faire basculer ces 42 petites voix ».

Jeannette Monarchi