BEAUNE
A Beaune, du cep à l’ayurvéda
Par Laurent GUILLAUMÉ
Publié le 24 Août 2022 à 18h32
Pas moins de 22 000 personnes représentant 72 nationalités ont poussé les portes de l’hôtel le Cep à Beaune.
Les épicuriens avides de Bourgogne y séjournent pour partager les traditions et le savoir-vivre de ce territoire, les clients soucieux de prendre soin de leur corps et de leur esprit y viennent pour profiter du centre ayurvédique. Déjà reconnu à ce titre, l’établissement va accentuer encore sa démarche avec un important investissement et l’ouverture prochaine d’un restaurant végétarien.
D’à peine 19 chambres en 1985 quand la famille Bernard a repris l’hôtel du Cep, l’établissement en compte désormais 62 et le nombre devrait atteindre 70 avec les travaux entamés depuis septembre 2021 quand Jean-Claude Bernard a fait l’acquisition d’un immeuble mitoyen. « L’agrandissement n’était pas prévu mais devant la possibilité d’acquérir le bâtiment voisin avec sa façade sur rue, j’ai saisi l’opportunité de poursuivre mon projet » explique Jean-Claude Bernard. Son idée a vu le jour en 2017 quand il a ouvert le spa de l’hôtel pour répondre à sa clientèle haut de gamme tout en y apportant une empreinte locale dans la décoration et les produits.
L’établissement s’est doté de technologies telles que la cryothérapie mais pour se différencier, il s’est tourné vers les pratiques traditionnelles de l’ayurvéda pour une clientèle en recherche d’équilibre grâce à cette pratique holistique. Le Cep a donc consacré trois chambres à l’ouverture d’un centre ayurvédique en 2020 et s’est entouré des compétences d’un médecin indien, d’une praticienne indienne, d’une nutritionniste ou encore d’un professeur de yoga et d’un coach sportif. « Des gens en cure l’ont expérimenté et ce public de connaisseurs a confirmé notre démarche de qualité » se réjouit Jean-Claude Bernard qui enchaîne en souriant : « Nous sommes dans le paradoxe de faire de la détox à Beaune ! » Le dirigeant se félicite d’amener ses clients à basculer d’un univers à l’autre, les épicuriens s’essayant à l’ayurvéda et amenant quelques curistes à revenir pour profiter du territoire. « Nous ne sommes pas un hôtel où on vient dormir mais où on vient partager la Bourgogne. »
Une histoire qui s’écrit encore
Pour aller plus loin dans sa démarche, Jean-Claude Bernard engage entre deux et trois millions d’euros dans la transformation du bâtiment voisin. En plus d’agrandir le centre ayurvédique actuel, Jean-Claude Bernard veut doter son hôtel d’un restaurant atypique au rez-de-chaussée. « Nous allons faire une cuisine végétarienne ayurvédique pour nourrir les clients de nos cures. Nous aurons un concept-store avec un self-service et un service à emporter avec des lunch box pour les clients locaux à la recherche d’une alimentation saine. »
Le restaurant ouvrira en septembre 2022
En parallèle, les derniers étages de l’immeuble abriteront quelques chambres tandis qu’une salle de yoga est en cours d’aménagement. Le patio du XVIème siècle deviendra peu à peu un havre de paix pour la détente et la relaxation.
Au total, l’ensemble devrait aboutir à 1 000 mètres carrés dédiés à l’ayurvéda. Les différentes phases devraient s’achever fin 2023. « Je crois que c’est une première en Bourgogne et même en France. » Le nouveau bâtiment viendra également renforcer les caves de l’hôtel qui, avec plus de 1 000 références de Bourgogne et plus de 200 domaines, s’inscrit pleinement dans les attentes oenotouristiques de la clientèle de l’hôtel. Pour autant, Jean-Claude Bernard n’a pas pour ambition de grandir pour voir croître le nombre de chambres mais n’hésite pas à sacrifier des chambres pour offrir plus de services à sa clientèle. Ainsi, au Cep, pas d’horaires pour le petit-déjeuner, la salle ferme quand le dernier client, peut-être victime d’un décalage horaire, aura été servi. Le bar reste ouvert à toute heure du jour et de la nuit, amenant parfois le lève-tôt à entamer une longue discussion avec le couche-tard. De petites rencontres pour de belles histoires qui s’écrivent jour après jour derrière les portes du Cep. Chacun a sa manière, pour un soin de quelques minutes, une nuit ou une cure, vient y inscrire la sienne.
Nadège HUBERT
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