BEAUNE

Un chapelier pas fou !

Un chapelier pas fou !

Installé depuis 5 ans dans le centre, Vincent Jaillet propose des couvre-chefs de tout genre, pour tous les goûts et toutes les têtes !

 

Pourquoi vendre des chapeaux ?

Je vends des chapeaux depuis 1999. Avant la boutique, j’étais sur les marchés. 

 Une activité qui fonctionne ?

C’est la météo qui nous guide, c’est très saisonnier. Il y a les extrêmes, et quand c’est très calme, c’est très calme. En ce moment, c’est très moyen. Après les fêtes, il est vrai que c’est toujours un peu plus calme. Avec le temps doux, les gens n’ont pas forcément besoin d’accessoires chauds.

Ceci étant, certaines personnes sont habituées à porter quelque chose. Pour les autres, c’est souvent un effet de mode : l’été un petit chapeau pour le soleil et s’habiller, mais ce ne sont pas forcément des clients fidèles qui reviendront pour la saison hiver.


Où vous vous approvisionnez ?

J’achète beaucoup en direct des usines italiennes car le rapport qualité prix est bon. Auparavant, il y avait une multitude de petites fabriques qui ont fermé, hélas, quand le patron a pris sa retraite et faute de repreneurs. Pour les chapeaux venus de loin, je travaille avec des intermédiaires.

 Ce qui marche le mieux ?

 En ce moment, ce sont les casquettes. Pour les femmes, il faut noter un engouement pour le béret, qui est à la fois classique et intemporel et plait également aux demoiselles. 


Le chapeau existera toujours, c’est intemporel ?

 J’espère (il rit). Je pense que les gens se coifferont toujours. Cela finit la toilette. Dans le temps, il était inimaginable de sortir sans couvre-chef.

 Des anecdotes ?

 L’activité est parfois imprévisible. Par exemple, l’année dernière, nous avons eu une vague d’Américains qui m’ont dévalisé dans toutes mes grandes tailles en casquettes dès septembre. J’ai dû recommander deux fois ! Selon les vagues de touristes que nous avons, nous vendons certains produits et pas d’autres !

Des effets de mode ?

Chaque saison les représentants viennent me présenter la nouvelle collection. Je monte aussi dans les salons à Paris pour sentir les tendances dans la confection et les couleurs. L’année dernière c’était la moutarde. Cette année, c’est le vert dans les collections. Pour le printemps, misez sur le parme et le vieux rose !

 

 Sylvie Druart