CÔTE D'OR

L'apprentissage en Côte-d'Or : l'avenir de l'emploi chez les jeunes

L'apprentissage en Côte-d'Or : l'avenir de l'emploi chez les jeunes
L'apprentissage en Côte-d'Or : l'avenir de l'emploi chez les jeunes
L'apprentissage en Côte-d'Or : l'avenir de l'emploi chez les jeunes
L'apprentissage en Côte-d'Or : l'avenir de l'emploi chez les jeunes

Mardi 23 mai, la préfecture de Côte-d'Or a proposé aux apprentis, tuteurs et employeurs, un temps de rencontre sur le thème de l'apprentissage. L'occasion de découvrir les trois domaines principaux de formation que propose la région.

Si l'apprentissage est profitable aux jeunes, elle est aussi aux entreprises qui les emploient. En Côte-d'Or, ce sont 6.436 contrats qui ont été signés en 2022 donc 251 signés dans le secteur public. A noter qu'en 2021, 5.767 contrats avaient été conclus. Une belle avancée qui ne cesse de s'accroître depuis maintenant 4 ans.

Le top 3 des formations qui sont en pleine expansion sont le commerce avec 22.4% des contrats établis, vient ensuite l'industrie manufacturière avec 12% et en dernière position, le domaine de la construction avec 10.9%.

 

Favoriser l'insertion professionnelle des jeunes

 

Les représentants de chaque domaine ont dévoilé les différents parcours qu'offre l'apprentissage en invitant notamment un ou plusieurs apprentis afin qu'ils témoignent et donnent leurs ressentis sur les formations proposées. En présence de Nicolas Nibourel, directeur départemental de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités de Côte-d'Or, Philippe Guerit, président de l'UIMM Côte-d'Or, Véronique Guillon, déléguée générale de l'UIMM Côte-d'Or, Jean-Pierre Fine, secrétaire général de l'UIMM nationale, Nathalie Martlzoff, directrice Emploi Formation UIMM 21 et 71, directrice AFPI Bourgogne 21-71 Emploi insertion, Pascale Trace, directrice générale de l'APSALC, Aurica Gherman, référente GEIQ Salto, Sandrine Rousseaux, directrice adjointe de l'Institut de la vigne et du vin, Laurent Jaillet, coordonnateur du service commun de formation continue et alternance pour l'université de Bourgogne et Patrick Mathieu, directeur du CFA viticole de Beaune, les jeunes ont alors pris la parole : « J'ai choisi l'alternance parce que ça me permettait de voir le monde du travail et d'aller à l'école, et en plus d'avoir une situation financière », explique Julian Moison, salarié du GIEQ industrie.

Un avis partagé par Jules Grand, apprenti au sein du GEIQ SALTO et en formation BPJEPS Rugby : « La méthode de formation de l'apprentissage est théorique certes, mais aussi pratique, ça nous permet vraiment de prendre de l'expérience, et nous donne une liberté financière puisqu'on arrive à vivre et à s'assumer seul ».

Un véritable tremplin dans l'insertion professionnelle, comme l'indique Florian Vermorel, apprenti sur le diplôme national d'oenologue : « J'ai décidé de partir sur l'alternance parce que ça facilite un peu plus les choses pour le futur, pour ma future insertion professionnelle. Le côté financier est aussi intéressant, ça décharge un peu la famille surtout quand on est un peu loin de chez soi et ça ouvre beaucoup d'opportunité par la suite ».

En plus du côté financier, les apprentis bénéficient d'une aide de l'Etat de 500 euros pour passer le permis de conduire, mais également des aides au logement. Deux points forts qui attirent de plus en plus de jeunes. 

 

Soutien aux jeunes, mais aussi aux entreprises

 

Suite au succès du dispositif d'aide financière à l'embauche d'apprentis, le gouvernement a réitéré son soutien aux entreprises en proposant de maintenir l'aide à l'emploi de 6 000 € afin que les entreprises puissent continuer à embaucher et à former des apprentis. Cette aide unique et simple s'applique à tous les contrats signés entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023. En janvier 2023, le président de la République a annoncé le renouvellement de cette subvention jusqu'en 2027, invoquant la lisibilité et la visibilité pour les entreprises préparant des activités de recrutement.