BEAUNE
Plus de 10 000 entrées au festival Chefs op en Lumière
Par Nathalie DUNAND
Publié le 15 Mars 2024 à 07h44

Le festival s’est terminé dimanche et il est temps de faire un premier bilan de celui-ci avec Janick Leconte, le directeur artistique du festival et président de l’association Chefs op’.
Quels sont les premiers enseignements que vous tirez de cette sixième édition ?
J’ai l’impression que cette sixième édition est l’édition de la maturité. Nous grandissons d’année en année. La semaine dernière, nous avons enregistré plus de 10 000 entrées, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2023.
Malgré cette fréquentation de plus en plus importante, j’ai l’impression que nous ne nous sommes pas départis du caractère convivial, j’ai envie de dire familial, qui était notre volonté quand nous avons créé le festival.
Les spectateurs peuvent à tout moment rencontrer les professionnels du cinéma (directeurs de la photo, réalisateur, acteurs…), leur poser des questions, discuter avec eux. C’est une des grandes forces de notre manifestation
Enfin, l’équipe de bénévoles qui organise le festival est soudée et fourmille d’idées.
C’est incontestablement un signe de réussite et de bonne santé, même si souvent, j’ai l’impression qu’on atteint les limites de l’engagement associatif. Je vous rappelle qu’aucun des membres de l’organisation n’est salarié par le festival.
Parmi les grands moments du festival, pouvez-vous nous donner vos coups de cœur ?
Il y en a eu énormément. Je vais citer spontanément la rencontre avec Robert Guédiguian, un grand Monsieur d’une gentillesse extrême avec des valeurs très saines, la master-class du directeur de la photographie Yves Cape, pleine d’émotions et de sincérité, les présentations de Jean-Baptiste Durand (avant son film CHIEN DE LA CASSE) et Stéphan Castang (avant son film VINCENT DOIT MOURIR) ou encore le moment où le jury a dévoilé son palmarès (c’était une première cette année).
Tout cela était des vrais grands bonheurs, mais je pourrais en évoquer beaucoup d’autres. Ainsi, je n’oublie surtout pas les réactions des élèves qui applaudissent à tout rompre les films qu’ils ont aimés ou les collégiens heureux d’avoir créé leur premier court métrage pendant la semaine en immersion.
Envisagez-vous d’ores et déjà le prochain festival ?
Un festival se prépare un an à l’avance. La prochaine édition aura lieu plus tôt dans l’année puisque celle-ci débutera le 27 janvier 2025 et se terminera le 2 février. Cela veut dire que, dès le mois d’avril, nous devrons poser les premiers jalons de l’organisation future.
À cette époque, le cinéma de centre-ville devrait être rénové puisque l’ouverture est prévue entre septembre et novembre 2024. Cela permettra une circulation plus aisée des spectateurs entre les différents lieux de projection. Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué…
Nous envisageons d’internationaliser le festival en invitant pour la première fois des chefs opérateurs étrangers. Nous avons de nombreuses pistes toutes très alléchantes avec l’Italie, la Pologne…
Nous aurons de nouveau un jury, puisque l’expérience de cette 6e édition a été concluante. Nous espérons avoir au moins un acteur ou une actrice connu. Des noms circulent déjà, mais je me garderai bien de vous donner des éléments de réponse.
Les films en compétition devraient être plus nombreux (sans doute 8 au lieu de 6) avec, non plus des films francophones comme c’était le cas cette année, mais des films du monde entier avec une prédilection pour les films européens.
La FEMIS, la plus grande école de cinéma, sera également avec nous l’année prochaine. Nous aurons peut-être des conférences sur l’IA au cinéma, sur les chefs opérateurs spécialistes des images avec des drones.
Les workshops (ateliers de cinéma) seront reconduits… et il devrait y avoir plusieurs surprises que nous vous dévoilerons en temps voulu. Et puis, j’espère que les lycées chalonnais répondront présents en 2025. Nous accueillons des élèves de Dijon, de Digoin, de Louhans, d’Autun, de Beaune, de Lyon, d’Ambérieu-en-Bugey, mais les établissements locaux semblent ne pas connaître le festival ou si peu…
Communiqué du festival
La remise du prix Chefs Op' en lumière à Shawn Pavlin
Le ciné concert (soirée d'ouverture)


-
Chagny - Jeune, alcoolique, noyée : incarcérée pour insultes et menaces de mort à l’encontre de gendarmes
-
165ᵉ Vente des Vins des Hospices de Beaune - Un millésime 2025 prometteur pour une vente dédiée au handicap
-
Conseil régional : pour Alain Suguenot, la démission de Gilles Platret révèle un « malaise certain »
-
Beaune - « Ensemble à Beaune », une nouvelle association sportive pour bouger et se retrouver
-
Une nouvelle maison départementale à Beaune
-
Région Bourgogne–Franche-Comté - Premières passes d’armes après l’élection de Jérôme Durain
-
Notre Nation annonce ses premiers vice-présidents et lance sa fédération de l’Yonne
-
Dijon - Une enquête pour assassinat ouverte après une fusillade en centre-ville
-
Jérôme Durain élu président de la Région Bourgogne-Franche-Comté : « Je veux une région plus simple, plus proche, plus fraternelle »
-
Les maires de Bourgogne-Franche-Comté saluent l’élection de Jérôme Durain à la présidence de la Région et proposent une rencontre
-
Région - Jérôme Durain, un élu enraciné en Saône-et-Loire au parcours national
-
Nomination de Sébastien Lecornu - « Seule une élection présidentielle peut ouvrir un nouveau départ » pour Notre Nation
-
Climat, taxes, qualité du millésime : les vignerons bourguignons échangent avec le préfet
-
Beaune - Découvrez, testez, engagez-vous au Forum des associations jusqu’à ce samedi 19 h
-
François Bayrou renversé : l’Assemblée refuse la confiance
-
Beaune - Confiance au gouvernement : c’est non pour Julien Odoul (RN) qui exige que « la parole soit rendue au peuple »
-
Fantastic Picnic 2025 : un week-end gourmand et festif en Côte-d’Or
-
La chance continue de sourire au Casino JOA de Santenay !
-
Région Bourgogne – Franche-Comté - Jérôme Durain : « Le changement dans la continuité »
-
Beaune accueille le Village de la Réparation le samedi 13 septembre
-
À Beaune, vos bouchons deviennent des rêves d’enfants avec Les Copains de Timéo
-
« Il faut libérer la tête des vignerons » : la filière viticole sonne l’alarme sur la santé mentale