Communauté d'Agglomération Beaune Côte et Sud
Valérie PERRIN renouvelle l’exploit du roman virtuose avec « Tata »
Par NATHALIE DUNAND
Publié le 09 Septembre 2024 à 10h24

Un récit haletant, débordant, qui ne laisse aucun personnage de côté.
Le quatrième roman de Valérie Perrin vous fera courir en librairie dès le 18 septembre.
Trois ans séparent les romans de Valérie PERRIN, qui s’est imposée comme l’une des auteurs les plus lus en France et à l’étranger.
Les oubliés du dimanche (2015, 13 prix littéraires) ; Changer l’eau des fleurs (2018, prix Maison de la Presse, prix des lecteurs du Livre de Poche) et Trois (2021, élu roman préféré du Parisien/Aujourd’hui en France, prix Babelio) sont vendus dans une soixantaine de pays : le phénomène Valérie PERRIN est attendu avec avidité.
Fabuleuse conteuse
Autrefois photographe de plateau, puis scénariste (sur trois films de Claude Lelouch), aujourd’hui romancière reconnue : Valérie Perrin semble née pour conter, donner à voir et, par là même, transmettre sa vision de la vie. Écrire est pour elle une nécessité absolue. Son univers est foisonnant de personnages, ses récits, tentaculaires, parce que ce sont les détails qui sont la clé, comme les pièces d’un puzzle à reconstituer. Tata renouvelle l’exploit de la construction virtuose.
« J’ai mis deux ans et demi pour l’écrire »
Dans un précédent interview pour Info-chalon, la romancière nous confiait sur sa façon d’écrire : « au bout de 3 heures d’écriture, je suis exsangue ». Dire que Valérie Perrin « habite » ses histoires et ses personnages n’est pas qu’un mot. Elle n’esquisse pas, elle peint, creuse et dissèque les sentiments et les relations humaines. Tous ses lecteurs ressentent cette intensité, alternant vérité crue, poésie et générosité. Des personnages contrastés, invisibles souvent, lumineux ou inquiétants. Certains qu’on voudrait même comme amis dans la vraie vie.
À la question « d’où vous viennent toutes ces idées ? », Valérie répond « 50 % d’imagination, 50 % d’observation. »
Tata, plus encore que ses précédents romans, puise dans son entourage proche. Valérie a toujours rendu hommage à la Bourgogne, berceau de son enfance. Tata se rapproche encore davantage de ses racines, à Gueugnon, où elle a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans et où vivent ses parents. La ville des forges si fière de la mémoire de son FCG (Football Club gueugnonnais). Précisons que son père, Yvan, y a été un joueur remarqué, auteur de buts décisifs.
Tata est dédié à son mari Claude Lelouch, réalisateur, tout comme Agnès, la narratrice.
Une deuxième dédicace s’adresse à son frère adoré, installé en Bourgogne, le peintre Yannick Perrin.
L’enquête… et le jeu avec ses lecteurs
Tata s’inscrit dans l’ADN de la romancière : construire des histoires d’amour et d’amitié comme des polars.
Valérie Perrin le dit volontiers : « J’écris pour mes lecteurs, et je joue avec eux ».
Distiller habilement indices et fausses pistes, peindre de magnifiques portraits des gens de l’ombre, ceux qu’on ne voit pas – parfois qu’on ne veut pas voir (les « vieux » de l’EHPAD dans Les Oubliés du dimanche, Violette dans ce cimetière de Changer l’eau des fleurs) –, dire la violence et la résilience et, toujours, l’importance de la transmission, de la trace de vie laissée : « J’ai cette obsession de retenir le souvenir de ceux qui ont disparu », nous confiait-elle.
« Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans… » (dernière de couverture de Tata)
« Colette est remorte. Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. », dit sa nièce, la narratrice, dont l’élan de vie et de création s’est brisé le jour où son mari l’a quittée. Elle ne soupçonne pas qu’en revenant à Gueugnon, en écoutant les cassettes laissées par sa tante Colette, c’est toutes ses certitudes qui voleront en éclats. Et pour nous, lecteurs, une rencontre avec des personnages incroyables qui nous accompagneront longtemps après avoir refermé Tata.
Tata joue avec son lecteur, pas avec la vie. La violence est bien réelle, révoltante, qui s’incarne dans Charpie, Soudkovski, et laisse à jamais ses cicatrices. Mais, comme au cinéma, la réalité est sublimée.
Par Nathalie DUNAND
[email protected]
Valérie PERRIN, Tata (2024, Albin Michel)
En librairie dès le 18 septembre 2024
Dédicace de l’auteur à la SPA de Gueugnon
Samedi 28 septembre 2024
Lieu : refuge animalier Annie-Claude Miniau/ADPA
Adresse : La Terre des Mottes, 71130 Gueugnon


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