BEAUNE

Ayọ et Bachar Mar-Khalifé : deux voix, deux mondes, une même émotion pour ouvrir le Festival Belen à Beaune

Ayọ et Bachar Mar-Khalifé : deux voix, deux mondes, une même émotion pour ouvrir le Festival Belen à Beaune
Ayọ (c) Fred Mont et Bachar Mar-Khalifé (c)La Chambre Noire Hellena BURCHARD

Le vendredi 13 juin, à la collégiale Notre-Dame, le Festival Belen débutera sa deuxième édition avec une soirée intense et envoûtante, placée sous le signe de la voix, du voyage et de l’émotion brute.

Du 13 au 15 juin, la ville de Beaune vibrera au rythme des Voix du Monde, à l’occasion de la 2e édition du Festival Belen, orchestré par la Ville de Beaune et placé sous la direction artistique inspirée d’André Manoukian. À J-10, l’impatience monte, et les premières notes s’annoncent déjà inoubliables. Deux artistes aux univers très différents mais complémentaires partageront la scène vendredi soir en ouverture du Festival : Bachar Mar-Khalifé, le pianiste franco-libanais aux frontières du sacré et du politique, et Ayọ, la chanteuse folk-soul dont la voix n’en finit plus de toucher les cœurs.

Vendredi 13 juin : une ouverture en majesté à la collégiale Notre-Dame

Bachar Mar-Khalifé : la révolte en douceur, le piano comme cri intérieur
Fils du célèbre compositeur Marcel Khalifé, Bachar Mar-Khalifé grandit entre la musique classique occidentale, les rythmes orientaux, le jazz, et l’électronique expérimentale. Formé au Conservatoire de Paris, il maîtrise aussi bien le piano classique que les percussions traditionnelles arabes, et son œuvre navigue entre les styles, les cultures, et les émotions profondes.
Son projet le plus récent, "Postludes", est un véritable manifeste. Sur scène, seul au piano, il enchaîne les Préludes de Chopin, une reprise bouleversante de Nirvana, un hommage à Christophe, un chant de résistance en arabe, et des compositions originales. Une performance habitée, habitée par le déracinement, la douleur du Liban meurtri, mais aussi la quête de paix intérieure. « Je ne choisis pas une identité, je fais de toutes mes appartenances une force poétique », confiait-il récemment.
En concert à Beaune, Bachar Mar-Khalifé promet une ouverture de festival intense et méditative, entre révolte douce et beauté pure.
 
Ayọ : la voix de l’âme, entre folk, reggae et vérité
Avec Ayọ, c’est une autre forme de vérité qui s’exprime : plus lumineuse, mais tout aussi sincère. Née en Allemagne d’un père nigérian et d’une mère tzigane, Ayọ porte dans sa voix le poids d’une histoire singulière et l’universalité des émotions humaines.
Elle explose en 2006 avec son album "Joyful", un succès international (plus d’un million d’exemplaires vendus), grâce à des titres devenus cultes comme "Down on My Knees" ou "Life is Real". Depuis, elle enchaîne les disques, chacun porté par cette voix à la fois douce et puissante, cassée et lumineuse, qui n’a pas besoin d’effets pour faire frissonner.
Son septième album, "Mami Wata", inspiré par sa vie à Tahiti, sortira en septembre 2024. Il révèle une Ayọ plus introspective, plus mature, mais toujours tournée vers l’espoir. Sur scène, elle est à la fois intime et solaire, un pont entre les cultures, entre la soul, le folk, le reggae et le jazz, dans une simplicité qui touche droit au cœur.
 
Une soirée d’ouverture entre intériorité et lumière
Dans l’écrin sublime de la collégiale Notre-Dame de Beaune, ces deux artistes ouvriront le Festival Belen avec une intensité rare. Deux voix, deux sensibilités, deux chemins artistiques singuliers réunis pour porter haut les Voix du Monde, dans un moment suspendu, à la fois sacré et profondément humain.
 
Vendredi 13 juin 2025
Collégiale Notre-Dame, Beaune
20 h : Bachar Mar-Khalifé (piano-voix, solo)
21 h : Ayọ (folk soul reggae)
Infos, billetterie et programme complet ici