BOURGOGNE

Départ de Marie-Guite Dufay : la réaction au vitriol du mouvement Notre Nation

Départ de Marie-Guite Dufay : la réaction au vitriol du mouvement Notre Nation

Communiqué de presse de Notre Nation*

Une fois encore, la gauche s’illustre par ce qu’elle sait faire de mieux : fuir, abandonner, trahir.
Marie-Guite Dufay, présidente socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté, vient d’annoncer son départ. Elle quitte le navire qu’elle a elle-même contribué à saborder. 
Ce n’est pas une passation de pouvoir, c’est une désertion en rase campagne. Cette attitude est une nouvelle fois indigne d’une fonction qu’elle s’est attachée à si mal honorer. Cet ultime reniement, le plus grave sans doute, est indigne de tous ces électeurs qu’elle a si durablement trompés. Elle prouve par cet abandon qu’elle n’a jamais cessé de les mépriser. 
Qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas une retraite, c’est une fuite, une panique, une forme de sauve qui peut. C’est une présidente usée, rejetée par le terrain, incapable de tenir jusqu’à la fin de son mandat, dont il est question. Elle préfère se retirer dans le fracas de l’hypocrisie, dans la honte et dans le déshonneur. Elle choisit de laisser la place à la tambouille de couloir, aux arrangements entre amis et au copinage de basses eaux. Et cela au mépris de toute légitimité populaire.
Le départ de Mme Dufay ne nous attriste pas. Ce qui nous indigne, c’est ce qu’elle laisse derrière elle :
-                      Une agriculture méprisée, des élus régionaux sourds aux souffrances du monde paysan, des zones rurales contraintes au délaissement et à l’isolement. 
-                        Une région fracturée, divisée entre métropoles choyées et territoires ruraux abandonnés. 
-                        Des transports publics en déshérence, des lignes supprimées, des retards à répétition, une mobilité sabotée. 
-                        Une jeunesse sacrifiée, sans avenir clair, sans lien avec le monde économique local. 
La présidence Dufay, c’est le règne de la bureaucratie, du clientélisme, de l’idéologie verte urbaine déconnectée, loin des réalités et des souffrances du peuple.
Le plus grave n’est pas qu’elle parte : au regard de son bilan déplorable on ne peut que s’en réjouir. Le plus grave, c’est la manière dont elle part. Le pouvoir va être transféré en silence et en catimini, à l’insu de leur plein grès, à la suite d’arrangements entre élus socialistes, dans une arrière-salle de réunion, sans consultation aucune du peuple. La gauche nous impose une nouvelle fois une véritable mascarade démocratique, une prise d’otage institutionnelle.
Alors qu’une majorité d’électeurs a fait le choix mortifère d’une tête de liste régionale en 2021, c’est aujourd’hui un simple vote de groupe qui désignera un nouveau président. Il s’agit d’une forme de hold-up politique, à main désarmée, en plein jour, où les électeurs sont priés de se taire. La démocratie, selon la gauche, c’est toujours : “votez pour nous, et taisez-vous ensuite pendant 6 ans.” 
Ce n’est pas une passation, c’est une usurpation conformément à une pratique éculée qui bafoue les principes les plus essentiels. Même chose à Longvic, à Dijon et en tant d’autres endroits, où les maires socialistes désertent leur poste pour laisser la place à des héritiers désignés. Toujours la même méthode, toujours les mêmes arrangements, toujours la même trahison !
Respecter la probité et l’honneur, rendre sa vraie noblesse à la politique, selon Notre Nation, ce serait procéder à :
-La dissolution de l’actuel exécutif régional ;
-La convocation de nouvelles élections régionales générales, dans le respect du suffrage universel ;
-L’adoption d’une réforme institutionnelle claire : un président de région élu sur une liste ne peut pas être remplacé sans un nouveau vote populaire. 
 
Cette situation est intolérable, inacceptable et antidémocratique. L’heure est venue d’arracher le pouvoir des mains de ceux qui l’occupent sans légitimité, et de le rendre à ceux à qui il appartient : le peuple.
Notre Nation : la seule alternative honnête, enracinée, populaire, respectueuse de vos volontés, de vos attentes et de vos exigences. 
Face à ces méthodes de petits chefs usés, Notre Nation incarne le retour de la droiture, de la parole tenue, du mandat respecté. Chez nous, aucun élu ne part sans rendre des comptes, aucune décision ne se prend sans l’aval du peuple.
Madame Dufay, partez. Mais partez en silence, et emportez avec vous le discrédit de votre gestion calamiteuse, l’arrogance de votre clan, et le mépris de vos méthodes. Vous n’avez jamais été la solution, vous n’avez jamais été la réponse, vous avez toujours constitué le problème sur fond d’impuissance, de démagogie et de clientélisme. 
Les habitants de Bourgogne-Franche-Comté méritent mieux. Ils méritent qu’on leur rende la parole et qu’on respecte leurs choix. Ils méritent Notre Nation et nous n’existons et nous n’œuvrons que pour les servir.

Hervé Moreau - Président Notre Nation
Maxime Ferreira Secrétaire exécutif – Référent de Côte d’Or

*Notre Nation est un mouvement politique en structuration, fondé par Hervé Moreau, ancien capitaine de gendarmerie, qui défend une parole ancrée dans le réel, au service de la dignité humaine, de la proximité démocratique et des territoires. Hervé Moreau a été notamment adjoint au commandant de la compagnie de Beaune de 2015 à 2019.