PETITION CONTRE LA LOI DUPLOMB - Déjà plus de 830 000 signataires

PETITION CONTRE LA LOI DUPLOMB - Déjà plus de 830 000 signataires

La pétition citoyenne s'opposant à la Loi Duplomb réintroduisant un pesticide cancérigène remporte une vraie adhésion citoyenne. A 500 000 signatures, une pétition ouvre la possibilité d'un débat à l'Assemblée Nationale.

Ce dimanche matin, la pétition enregistre déjà plus de 830000 signataires. Un vrai record dans l'histoire des pétitions citoyennes en auss peu de jours. La loi adoptée le 8 juillet, à l'unanimité des députés de Saône et Loire, qu'ils soient issus des rangs du Rassemblement Nationale, de l'UDR et des LR, est très critiquée, alors que les parlementaires se retranchent derrière la défense de l'agriculture française. 

Pour rappel,  la loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France depuis 2018 mais autorisé en Europe. Le texte favorise également les élevages intensifs poussant notamment les autorisations d'élevage de volailles à plus de 80000 têtes et le stockage de l’eau dans des mégabassines.

La pétition initiée par une étudiante de 23 ans est en train de devenir un vrai appel citoyen, totalement transpartisan avec une très forte mobilisation en l'espace de quelques jours. Plusieurs parlementaires ont déjà informé la présidente de l'Assemblée Nationale, l'obligation morale d'inscrire la pétition à l'ordre du jour de la rentrée parlementaire en septembre.  Il est important de souligner que malgré le succès de la pétition et la réunion éventuelle de la conférence des Présidents de groupes, l'abrogation de la loi est encore loin d'être une option même si concrètement les députés peuvent très bien voter une loi abrogeant la loi Duplomb. 

A peine votée, la loi a fait l'objet d'une attaque devant le Conseil Constitutionnel, évoquant l'incompatabilité entre la loi Duplomb et la défense de l'environnement mais aussi et surtout notre droit à la santé.