CÔTE D'OR

Nomination de Sébastien Lecornu - « Seule une élection présidentielle peut ouvrir un nouveau départ » pour Notre Nation

 Nomination de Sébastien Lecornu - « Seule une élection présidentielle peut ouvrir un nouveau départ » pour Notre Nation

Communiqué de presse

La nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre est présentée par Emmanuel Macron comme une réponse à la crise politique. En réalité, elle n’est rien d’autre qu’un replâtrage de façade, une tentative désespérée de donner un second souffle à un quinquennat déjà à bout. Lecornu n’est pas un choix de rupture : c’est un macroniste pur, l’un des plus fidèles du président, désigné pour prolonger un système qui a déjà tant échoué.
Les Français ne seront pas dupes. Derrière ce changement de visage, c’est toujours la même politique qui se poursuit : technocratique, déconnectée, construite dans les cabinets ministériels et non au contact du terrain. À la Défense, Sébastien Lecornu a incarné la gestion administrative et il s’est contenté d’orchestrer au mieux la pénurie. Il n’a jamais incarné une vision de long terme même s’il est nécessaire d’être juste et de lui reconnaître du courage et une forme de sincérité. Aujourd’hui, sa mission n’est pas de réformer, mais de maintenir les équilibres d’un pouvoir minoritaire, fragile, enfermé dans ses propres calculs.
 
Cette nomination ne résout rien. De même, une dissolution ne changerait que les visages et non la réalité politique constituée par une assemblée éclatée, fragmentée, incapable de produire une majorité claire et stable.
 
La seule solution, la seule issue démocratique et responsable, c’est de rendre la parole aux Français à travers une élection présidentielle, avec un vrai temps de campagne, des projets clairs et un choix assumé. Tout le reste n’est que diversion. 
Mais nous sommes lucides et cela ne sera jamais accepté par un président qui ne se soucie que de lui-même et non de la France et des Français. 
La France est aujourd’hui dans une impasse. Nos institutions sont bloquées, notre économie souffre, nos services publics se délitent. Les Français n’attendent pas de nouveaux artifices politiques, ils attendent qu’on parle de leur quotidien : la sécurité, le travail, la santé, l’école, le logement, la ruralité. C’est ce qui doit être au cœur de l’action publique et non la survie d’un système.
L’union de la droite est la seule voie crédible pour redresser le pays. Mais soyons clairs : le Rassemblement national n’en veut pas, et c’est tant mieux. Nous ne nous allierons jamais avec un parti empêtré dans les affaires judiciaires, la tricherie et la complaisance. La France mérite mieux que des postures populistes et des programmes irréalistes.
 
Ce dont nous avons besoin, c’est d’un projet clair, courageux et responsable. Un projet porté par des femmes et des hommes de la première ligne : élus locaux, entrepreneurs, soignants, agriculteurs, enseignants, gendarmes. Des personnes qui connaissent la réalité, qui vivent chaque jour les difficultés de nos compatriotes et qui portent en eux la volonté de reconstruire.
Nous devons tout refonder. Notre démocratie, nos institutions, nos services publics, notre économie, notre lien social. Cela exige un vrai courage politique, pas des arrangements de couloirs. Cela exige une parole de vérité, pas des slogans vides. Cela exige de placer les Français au cœur de chaque décision et non les intérêts d’un clan politique.
L’élection présidentielle est le seul moment de vérité démocratique. C’est là que le peuple souverain peut trancher, choisir un projet, donner une direction. Le pays n’a plus besoin d’un replâtrage institutionnel, il a besoin d’un nouveau départ.
Alors disons-le avec force : la France n’a pas besoin d’un Premier ministre macroniste de plus, elle a besoin d’un projet d’avenir. Elle n’a pas besoin d’un changement de visage à Matignon, elle a besoin d’une vraie alternative au pouvoir. Elle n’a pas besoin d’un quinquennat qui s’accroche, elle a besoin d’un pays qui se relève.
La seule victoire possible pour la France, c’est celle de l’union de la droite, du courage politique et de la dignité retrouvée. Le reste n’est qu’illusion.

Hervé Moreau, Président
Maxime Ferreira, Référent de Côte d’Or – Vice-Président