BEAUNE

Manifestation - « On ne lâchera rien » : slogans et revendications à Beaune ce 18 septembre

Manifestation - « On ne lâchera rien » : slogans et revendications à Beaune ce 18 septembre
Manifestation - « On ne lâchera rien » : slogans et revendications à Beaune ce 18 septembre
Manifestation - « On ne lâchera rien » : slogans et revendications à Beaune ce 18 septembre
Manifestation - « On ne lâchera rien » : slogans et revendications à Beaune ce 18 septembre

“On refuse les sacrifices” : le ton était donné ce jeudi à Beaune, où près de 250 personnes ont défilé dans le centre-ville historique dans le cadre de la mobilisation nationale du 18 septembre. Un cortège de manifestants, déterminés à défendre les services publics et réclamer la démission du gouvernement Macron.

Huit jours après la journée « Bloquons tout » du 10 septembre, qui avait réuni près de 4000 manifestants à Dijon, Beaune s’est ralliée ce jeudi 18 septembre à la mobilisation nationale lancée par l’intersyndicale. Environ 250 personnes ont défilé de la Porte Saint-Nicolas jusqu’à la place Madeleine, en passant par le centre historique et la place Carnot.

Un cortège calme mais déterminé
Le cortège, encadré par la Police nationale et celle municipale, est resté relativement calme malgré quelques pétards, sifflets et chants scandés contre le gouvernement. Banderoles et pancartes affichaient les revendications des syndicats, allant de la défense des services publics à l’opposition au projet de budget présenté par le gouvernement.

Retraites, pouvoir d’achat et justice sociale
L’intersyndicale par la voix d'Éric Pichon, représentant local de la CGT. a déclaré refuser les « sacrifices imposés par le gouvernement et les entreprises », dénonçant une politique budgétaire qui, selon elle, creuse les inégalités et fragilise les services publics. Elle appelle à « reprendre la main » pour financer écoles, hôpitaux et universités, exige que « le travail paie » et que les plus riches contribuent davantage, par le biais d’une fiscalité plus juste.
Les manifestants ont rappelé leur opposition à la réforme des retraites, en réaffirmant leur exigence d’un départ à 60 ans. La question du pouvoir d’achat et du financement des services publics est revenue avec insistance.

L’éducation nationale en ligne de mire
Parmi les manifestants, Carole Bernhard, engagée syndicalement et politiquement, a exprimé son inquiétude face à l’incapacité du ministère de l’Éducation nationale à protéger ses agents face au harcèlement, évoquant le suicide récent d’une enseignante. Sur le plan politique, elle dénonce un « ras-le-bol généralisé » depuis les dernières législatives, estimant que les résultats des urnes n’ont pas été respectés. Elle critique la succession de ministres « sans légitimité » et appelle à des mesures de justice sociale, comme l’instauration de la « taxe Zucman » sur les plus hauts patrimoines.
Pour les organisateurs, la ligne est claire : « Si sacrifices il doit y avoir, nous les refusons. Nous voulons une République sociale. On ne lâchera rien ».
Les participants se sont donné rendez-vous à Dijon, cet après-midi à 14 h, place de la Libération, pour la suite de la mobilisation nationale.

Jeannette Monarchi